Merci la BAF de m'avoir ouvert les yeux sur les méthodes fascistes du candidat de la droite dure ultralibérale à la solde de l'impérialisme néoconservateur étazunien.
Sarko, tu ne feras pas de vieux os avec tes charniers : le Chirak s'en va, mais le Bush est de Neuilly...
30.4.07
29.4.07
28.4.07
Sarkozy l'ultra-étatiste veut nationaliser la santé
La gestion centralisée à Bercy des comptes de l'Etat et de la Sécurité sociale suscite des inquiétudes :

Dans la liste des mauvaises idées sarkoziennes, n'oublions pas la franchise santé à 50 € par an, et la création d'une cinquième branche morte de la sinistre SS, pour le "risque dépendance". Vous n'avez sûrement pas fini de jeter de l'argent dans le Trou noir !
Maitre Eolas a beau jeu de montrer la démagogie du candidat presque président, et sa façon bien à lui d'ignorer les obstacles : leçon de droit européen pour un futur président de la République. Le concombre a beau s'avancer masqué, on le voir venir avec ses grosses ficelles...
« Il serait logique de réunir la gestion des comptes de l'Etat et de la Sécurité sociale. » Dans une interview aux « Echos » du 14 février, Nicolas Sarkozy avait dévoilé sa volonté, s'il est élu, de créer un ministère des Comptes publics, à Bercy, qui aurait la mainmise à la fois sur le budget de l'Etat (266 milliards d'euros) et sur celui de la Sécurité sociale (plus de 400 milliards pour l'ensemble des régimes), afin de donner davantage de cohérence aux politiques de finances publiques, en termes de dépenses comme de prélèvements obligatoires.____
De telles initiatives, en apparence très techniques, inquiètent les partenaires sociaux, qui y voient un risque d'étatisation de la Sécurité sociale, tout comme les ministères sociaux, qui craignent de perdre leurs prérogatives. D'autant que les uns et les autres estiment qu'un travail important de mise en cohérence a déjà été engagé dans le cadre du conseil d'orientation des finances publiques, créé l'an dernier. Plutôt que d'envisager une fusion, ce conseil a d'ailleurs mandaté une mission de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) et de l'Inspection générale des finances (IGF) pour aller plus loin dans la coordination des deux sphères.

Dans la liste des mauvaises idées sarkoziennes, n'oublions pas la franchise santé à 50 € par an, et la création d'une cinquième branche morte de la sinistre SS, pour le "risque dépendance". Vous n'avez sûrement pas fini de jeter de l'argent dans le Trou noir !
Maitre Eolas a beau jeu de montrer la démagogie du candidat presque président, et sa façon bien à lui d'ignorer les obstacles : leçon de droit européen pour un futur président de la République. Le concombre a beau s'avancer masqué, on le voir venir avec ses grosses ficelles...
26.4.07
The Social Security Dilemma
Assez rigolé avec l'élection présidentielle française, ce théâtre de marionnettes où seules les marionnettes se prennent au sérieux. Les problèmes les plus aigus, ceux qui proviennent du collectivisme français, retraite, sécurité sociale, ne sont toujours pas réglés et ne le seront pas non plus après l'élection.
Les Etats-Unis sont un pays un peu moins collectiviste que la France, même si la racaille politicienne sévit partout et là aussi a installé ses pompes à fric, une des pires là-bas étant la... "Social Security", qui désigne uniquement le système de retraite par répartition, en faillite programmée lui aussi, comme en France.
Passer de la répartition à la capitalisation est, comme en France, la seule solution, mais les politiciens ne sont pas pressés, espérant refiler le bébé (sale) et l'eau du bain (sale) à leurs successeurs.
En revanche, la société civile est moins endormie, moins gauchisée et plus responsable qu'en France. Ci-dessous, une vidéo (en anglais US) en faveur de la capitalisation, avec intervention de José Piñera, dont l'expérience en matière de système de retraite est bien connue des libéraux. Si la vidéo ne s'affiche pas, vous pouvez toujours aller sur le site America is listening.
Les Etats-Unis sont un pays un peu moins collectiviste que la France, même si la racaille politicienne sévit partout et là aussi a installé ses pompes à fric, une des pires là-bas étant la... "Social Security", qui désigne uniquement le système de retraite par répartition, en faillite programmée lui aussi, comme en France.
Passer de la répartition à la capitalisation est, comme en France, la seule solution, mais les politiciens ne sont pas pressés, espérant refiler le bébé (sale) et l'eau du bain (sale) à leurs successeurs.
En revanche, la société civile est moins endormie, moins gauchisée et plus responsable qu'en France. Ci-dessous, une vidéo (en anglais US) en faveur de la capitalisation, avec intervention de José Piñera, dont l'expérience en matière de système de retraite est bien connue des libéraux. Si la vidéo ne s'affiche pas, vous pouvez toujours aller sur le site America is listening.
25.4.07
24.4.07
Grand prix 2007 du retournement de veste : Eric Besson

- - "La France est elle prête à voter en 2007 pour un néo-conservateur américain à passeport français ?" (Eric Besson, secrétaire national à l'emploi du PS, dans une étude publiée en janvier 2007)
- - "Il y a un certain nombre de personnes qui, à gauche, se retrouvent dans la démarche de Nicolas Sarkozy (...) Il m'a proposé samedi matin de coordonner les intellectuels, les politiques, les personnes de sensibilité de gauche qui peuvent se retrouver dans sa démarche, et j'ai accepté". (Eric Besson, le lundi 23 avril)
23.4.07
La surprise est qu'il n'y a pas eu de surprise !
Drôle d'impression ce lundi matin dans le métro : tout le monde est en train de lire son journal gratuit, ouvert pour tous à la même page : "les clés du second tour". J'ai l'air maline avec mon manuel de Cobol et mon livre de physique quantique... Et la libertarienne vénale en moi se demande : que peut-on espérer de personnes qui s'informent en lisant des journaux gratuits ?
Au bureau, les gens ne parlent pas de l'élection, ils ne parlent que de leurs vacances de Pâques, maintenant terminées ! Voilà qui montre le peu d'importance que revêt la politique pour eux. Tant mieux ! Quelqu'un qui croit à la politique et à la démocratie est quelqu'un de potentiellement dangereux. La politique a bien moins d'influence que ce que les médias tendent à nous faire croire en nous en parlant tout le temps : ce n'est qu'une contrainte externe désagréable, comme peuvent l'être la météo, les grèves incessantes du secteur public, les bruits que fait le voisin ou la visite de la belle-mère...
Le personnage de mon dessin n°43 a donc bien fait la bêtise redoutée. Les conservateurs étatistes de droite et de gauche ont gagné. Je partage le pessimisme de Claude Reichman : un vote catastrophique. Même si je suis d'accord avec le psy qu'on a à présent le choix entre une conne et un escroc (d'autres disent : une gourde et un gourdin), je ne vois pas du tout ça comme un choix cornélien. Bonnet rose et bleu bonnet : une seule solution, l'abstention !
Sarkozy sera le digne successeur de Chirac, avec la nuance que son immobilisme à lui sera un peu plus remuant : il parviendra à donner l'illusion d'agir et d'avancer, comme il a si bien su le faire dans ses différents postes de ministre. Marie-Ségolène, héritière de Mitterrand, ne sera pas élue ; si elle l'était, elle nous ferait du Jospin-bis, avec une forte dose depaternalisme maternalisme protectionniste et redistributeur. Que l'un ou l'autre soit élu(e) ne changera rien à la tyrannie fiscale, à la ponction "sociale", aux déficits, au déclin inexorable. Les amateurs de Schadenfreunde diront qu'une population qui ne jure que par l'Etat et ne cherche qu'à profiter de l'Etat n'aura que l'asservissement qu'elle mérite...
Au bureau, les gens ne parlent pas de l'élection, ils ne parlent que de leurs vacances de Pâques, maintenant terminées ! Voilà qui montre le peu d'importance que revêt la politique pour eux. Tant mieux ! Quelqu'un qui croit à la politique et à la démocratie est quelqu'un de potentiellement dangereux. La politique a bien moins d'influence que ce que les médias tendent à nous faire croire en nous en parlant tout le temps : ce n'est qu'une contrainte externe désagréable, comme peuvent l'être la météo, les grèves incessantes du secteur public, les bruits que fait le voisin ou la visite de la belle-mère...
Le personnage de mon dessin n°43 a donc bien fait la bêtise redoutée. Les conservateurs étatistes de droite et de gauche ont gagné. Je partage le pessimisme de Claude Reichman : un vote catastrophique. Même si je suis d'accord avec le psy qu'on a à présent le choix entre une conne et un escroc (d'autres disent : une gourde et un gourdin), je ne vois pas du tout ça comme un choix cornélien. Bonnet rose et bleu bonnet : une seule solution, l'abstention !
Sarkozy sera le digne successeur de Chirac, avec la nuance que son immobilisme à lui sera un peu plus remuant : il parviendra à donner l'illusion d'agir et d'avancer, comme il a si bien su le faire dans ses différents postes de ministre. Marie-Ségolène, héritière de Mitterrand, ne sera pas élue ; si elle l'était, elle nous ferait du Jospin-bis, avec une forte dose de
21.4.07
20.4.07
Les miracles de la protection sociale à la française : comment un paraplégique peut être aussi un as du karaté
C'est possible en France (après tout, on a bien des handicapés du cerveau qui font de la politique) : Handicapé un jour, karatéka toujours :
Depuis plusieurs mois, cet homme de 44 ans de l’Hérault se disait paraplégique. Il se déplaçait uniquement en fauteuil roulant, touchant 750 euros par mois d'allocations handicapé.
Jusqu’à ce que les policiers se rendent, sur dénonciation, dans son club de karaté et le filment sur le tatami : l’homme est en train de passer sa ceinture noire.
Résultats du premier tour des élections présidentielles
Vous aurez sûrement des informations en avant-première le 22 avril autour de 18h30 en consultant les sites hors-Union soviétique suivants :
- Le Temps et la Tribune de Genève (Suisse)
- Le Soir (Belgique)
- El Pais (Espagne)
19.4.07
Carte victime opposable
Elle est ouverte à tous ceux, Français ou étrangers, qui admirent le Modèle Social Français que le Monde entier nous envie. Demandez-la à votre
Nous sommes tous des victimes ! ("va, eh, victime !", disait déjà Jules César à Vercingétorix).
Attention, elle ne vous protègera pas contre les décisions politiques, les bavures policières, les redressements fiscaux ou le virus du Sida.
Trouvé chez le candidat opposable.
17.4.07
16.4.07
Elections, pièges à quoi ?
Certains parlent de vote utile, moi je parle de vote inutile.
Faut-il aller voter quand on ne croit pas comme moi à la démocrassie (et encore moins en la ripoublique) et qu'on voit en elle une forme d'oppression ?
Il y a plusieurs positions libertariennes au sujet des élections.
1) la position de principe, déontologique, "pure et dure" : voter est immoral, puisqu'il s'agit de prendre part volontairement à un marché lui-même immoral, le marché politique, par lequel les uns utilisent la loi du plus fort (celle de la majorité) pour bénéficier de privilèges aux dépens des autres (ces privilèges peuvent être de toutes sortes, il suffit de consulter les programmes des candidats et leurs promesses démagogiques : revalorisation du SMIC ou autres avantages "sociaux", protectionnisme, subventions aux entreprises,...). De plus, il s'agit très souvent de donner son aval à un accroissement des pouvoirs étatiques (nouveaux comités Théodules, service citoyen, nouvelles taxes, réduction des libertés), aucun candidat ne proposant de réduire l'Etat, au contraire.
2) la position pragmatique, moins catégorique : le vote est une sombre mascarade, puisqu'il s'agit de choisir de quelle façon on va être opprimés par l'Etat et les politiciens. Néanmoins, même si notre vote compte quasiment pour rien rapporté au nombre des autres votes, il est préférable dans notre propre intérêt d'aller voter pour le candidat "le moins pire" plutôt que de ne rien faire.
3) la position de l'épicier, qui examine la rentabilité économique, et calcule le coût d'opportunité du vote, en comparant d'une part l'effort de consulter les programmes et d'aller voter et d'autre part le bénéfice qu'on en tire, le résultat montrant que voter est très certainement une perte de temps et d'argent. Il vaut mieux se consacrer aux moyens d'échapper à l'Etat ou de le combattre. Il n'est pas vrai que de ne pas aller voter revient à laisser les autres décider pour vous, car l'influence de votre voix est quasi-nulle.
Ma position étant une combinaison des positions 1 et 3, je n'irai pas voter et je demande ma désinscription des listes électorales. Cela participe de mon projet spencerien d'ignorer l'Etat.
Accessoirement, ça me mettra à l'abri de certaines contraintes esclavagistes telles qu'être juré-e de cour d'assises. Eh oui, du simple fait que vous êtes inscrit sur les listes électorales, l'Etat peut vous forcer à sacrifier plusieurs jours ou semaines de votre temps, sans vous rémunérer en retour, pour rendre la justice dans des affaires qui ne vous concernent pas (d'autant plus dans mon cas que je suis opposée à la notion collectiviste de justice pénale rendue "au nom de la société").
Et déjà il y a un problème qui surgit : en France, le vote n'est pas obligatoire, mais l’inscription sur les listes électorales est obligatoire (art. L. 9. du code électoral). Il est donc impossible de se faire radier volontairement de la liste électorale. Toutefois, je n'ai pas trouvé mention de la peine encourue (je pense qu'il n'y en a pas) pour quelqu'un qui s'arrangerait pour ne pas être inscrit. Ma carte électorale ayant été envoyée à une ancienne adresse, je vais quand même demander ma radiation (et oublier subrepticement de demander ma réinscription à mon nouveau domicile).
Certes, tout cela ne m'empêchera pas de parler de politique sur mon blog et de commenter les programmes des candidats. Contradictoire ? Non ! Un naturaliste peut s'intéresser aux fauves sans avoir forcément envie d'aller leur donner à manger au zoo, non ? (Tiens, je dois être de bonne humeur aujourd'hui, j'ai parlé de "fauves" plutôt que de "parasites", pourtant dans "politique", il y a bien "tique"...)
Faut-il aller voter quand on ne croit pas comme moi à la démocrassie (et encore moins en la ripoublique) et qu'on voit en elle une forme d'oppression ?
Il y a plusieurs positions libertariennes au sujet des élections.
1) la position de principe, déontologique, "pure et dure" : voter est immoral, puisqu'il s'agit de prendre part volontairement à un marché lui-même immoral, le marché politique, par lequel les uns utilisent la loi du plus fort (celle de la majorité) pour bénéficier de privilèges aux dépens des autres (ces privilèges peuvent être de toutes sortes, il suffit de consulter les programmes des candidats et leurs promesses démagogiques : revalorisation du SMIC ou autres avantages "sociaux", protectionnisme, subventions aux entreprises,...). De plus, il s'agit très souvent de donner son aval à un accroissement des pouvoirs étatiques (nouveaux comités Théodules, service citoyen, nouvelles taxes, réduction des libertés), aucun candidat ne proposant de réduire l'Etat, au contraire.
2) la position pragmatique, moins catégorique : le vote est une sombre mascarade, puisqu'il s'agit de choisir de quelle façon on va être opprimés par l'Etat et les politiciens. Néanmoins, même si notre vote compte quasiment pour rien rapporté au nombre des autres votes, il est préférable dans notre propre intérêt d'aller voter pour le candidat "le moins pire" plutôt que de ne rien faire.
3) la position de l'épicier, qui examine la rentabilité économique, et calcule le coût d'opportunité du vote, en comparant d'une part l'effort de consulter les programmes et d'aller voter et d'autre part le bénéfice qu'on en tire, le résultat montrant que voter est très certainement une perte de temps et d'argent. Il vaut mieux se consacrer aux moyens d'échapper à l'Etat ou de le combattre. Il n'est pas vrai que de ne pas aller voter revient à laisser les autres décider pour vous, car l'influence de votre voix est quasi-nulle.
Ma position étant une combinaison des positions 1 et 3, je n'irai pas voter et je demande ma désinscription des listes électorales. Cela participe de mon projet spencerien d'ignorer l'Etat.
Accessoirement, ça me mettra à l'abri de certaines contraintes esclavagistes telles qu'être juré-e de cour d'assises. Eh oui, du simple fait que vous êtes inscrit sur les listes électorales, l'Etat peut vous forcer à sacrifier plusieurs jours ou semaines de votre temps, sans vous rémunérer en retour, pour rendre la justice dans des affaires qui ne vous concernent pas (d'autant plus dans mon cas que je suis opposée à la notion collectiviste de justice pénale rendue "au nom de la société").
Et déjà il y a un problème qui surgit : en France, le vote n'est pas obligatoire, mais l’inscription sur les listes électorales est obligatoire (art. L. 9. du code électoral). Il est donc impossible de se faire radier volontairement de la liste électorale. Toutefois, je n'ai pas trouvé mention de la peine encourue (je pense qu'il n'y en a pas) pour quelqu'un qui s'arrangerait pour ne pas être inscrit. Ma carte électorale ayant été envoyée à une ancienne adresse, je vais quand même demander ma radiation (et oublier subrepticement de demander ma réinscription à mon nouveau domicile).

13.4.07
Georges Lane sur la SS (podcast)
A écouter cet intéressant entretien de Jean-Gilles Malliarakis avec Georges Lane sur la sécurité sociale : entretien (fichier MP3 de 95 Mo, durée 1h45).
Georges Lane y dresse un état des lieux de l'Organisation de la Sécurité sociale, cet Etat dans l'Etat, institué par un coup d'état, qui vit hors de l'état de Droit, sur le dos du Tiers-Etat (nous).
Il a raison de remarquer que "quitter la Sécu" est une expression ambigüe. Il faudrait dire : "quitter (ou tenter de quitter) les organismes anciennement monopolistiques qui relèvent de la branche assurance-maladie de l'Organisation de Sécurité sociale obligatoire française instituée en 1945 sous la pression communiste", mais vous noterez que c'est nettement plus long...
Merci et bravo à J-G Malliarakis et Georges Lane !
Georges Lane y dresse un état des lieux de l'Organisation de la Sécurité sociale, cet Etat dans l'Etat, institué par un coup d'état, qui vit hors de l'état de Droit, sur le dos du Tiers-Etat (nous).
Il a raison de remarquer que "quitter la Sécu" est une expression ambigüe. Il faudrait dire : "quitter (ou tenter de quitter) les organismes anciennement monopolistiques qui relèvent de la branche assurance-maladie de l'Organisation de Sécurité sociale obligatoire française instituée en 1945 sous la pression communiste", mais vous noterez que c'est nettement plus long...
Merci et bravo à J-G Malliarakis et Georges Lane !
12.4.07
11.4.07
Mensonge bien ordinaire d'une candidate bien ordinaire
Ségolène Royal promet d'être la présidente "qui sauvera la Sécu" :
"La Sécurité sociale est un des acquis du modèle social français, elle fait partie de notre pacte républicain et donc elle doit être préservée (...) Les Français doivent avoir la garantie de l'égalité d'accès aux soins", a-t-elle insisté, évoquant notamment les personnes âgées.Non, ce n'est pas Guaino qui a écrit ça, pourtant, "acquis social", "modèle social", "pacte républicain", "égalité d'accès", "citoyenneté", tous les mantras chirako-collectivistes sont là, en plus du mensonge purement politicard. Vivement la rupture, la vraie, la rupture libertarienne !
"Moi je leur garantis le maintien de l'égalité d'accès à la santé. Je leur garantis parce que je crois que c'est un élément fondamental de la citoyenneté, du pacte social, du pacte républicain", a assuré Ségolène Royal.
"Je serai la présidente de la République qui garantira ce modèle social, ce modèle républicain, qui sauvera la Sécurité sociale et qui même la consolidera en prenant en charge au niveau de la Sécurité sociale les questions du vieillissement et du handicap", a-t-elle poursuivi.
8.4.07
Me détesteriez-vous autant si...
Philippe Jaunet est comme moi un "détourneur" d'affiches, je vous laisse découvrir son oeuvre (saurez-vous reconnaître les trois Maîtres de la Haine ?)... Et je pars quelques jours en congés.

7.4.07
La rumeur qui court sur Sarkozy : révélations
Ces temps-ci, toute la blogosphère bruit de l'écho d'une rumeur qui courrait sur Nicolas Sarkozy. Un secret, un terrible secret, un secret bien gardé qui, s'il venait à être révélé, pourrait l'abattre à quelques semaines de sa possible intronisation. Je me suis renseignée, car mes lecteurs doivent savoir de quoi il s'agit. L'avenir de la Fraâânce n'est-il pas en jeu ?
Alors voilà, je vous livre cette rumeur : il paraît que Sarkozy serait un libéral, un membre caché de la Société du Mont-Pèlerin, cette société secrète libérale qui fait trembler ce qui reste de collectivistes de par le monde ! Un fils spirituel de Hayek, Milton Friedman, Jacques Rueff et Pascal Salin ! Même que ses parents l'auraient appelé Nicolas en hommage à un autre Hayek, Nicolas Hayek, entrepreneur suisse à succès, président du groupe horloger Swatch, qui fournit en montres bon marché le candidat et son équipe pour être toujours à l'heure aux meetings politiques...
Sarkozy, libéral, je n'arrive pas à le croire ! Si c'est prouvé, c'est un fait, il ne sera jamais élu. Plût au Ciel qu'il fût plutôt homosexuel, protestant, divorcé, xénophobe, pédophile ou philatéliste. Mais non, libéral, il n'a aucune chance d'arriver au pouvoir. Ainsi se termine une carrière politique qui eût pu être brillante, n'eût été ce faux pas malencontreux...

Sarkozy, libéral, je n'arrive pas à le croire ! Si c'est prouvé, c'est un fait, il ne sera jamais élu. Plût au Ciel qu'il fût plutôt homosexuel, protestant, divorcé, xénophobe, pédophile ou philatéliste. Mais non, libéral, il n'a aucune chance d'arriver au pouvoir. Ainsi se termine une carrière politique qui eût pu être brillante, n'eût été ce faux pas malencontreux...
5.4.07
Ce qu'on voit (574 km/h) et ce qu'on ne voit pas (42 milliards de dette)
Cocorico, la France bat des records : Le TGV pulvérise le record du monde de vitesse sur rail: 574,8 km/h.
Oui, mais comme l'explique très bien Jesrad : La SNCF est ruinée. Il n'y a guère que la sinistre SS qui fasse pire, avec ses plus de 100 milliards de dettes.
Dernière minute : la SNCF embauche-t-elle des alcooliques ? Un train percute un butoir gare de l'Est: une cinquantaine de personnes conduites à l'hôpital.
Et puisqu'on est dans le sujet des drames de l'ultra-étatisme :
Oui, mais comme l'explique très bien Jesrad : La SNCF est ruinée. Il n'y a guère que la sinistre SS qui fasse pire, avec ses plus de 100 milliards de dettes.
Dernière minute : la SNCF embauche-t-elle des alcooliques ? Un train percute un butoir gare de l'Est: une cinquantaine de personnes conduites à l'hôpital.
Et puisqu'on est dans le sujet des drames de l'ultra-étatisme :
4.4.07
Brèves de campagne et to-do list
Cette campagne montre chaque jour que les concepts de "droite" et de "gauche" n'ont plus de sens - et je m'en réjouis, car je pense que cette distinction n'a plus lieu d'être, tous les politiciens partageant les mêmes tendances à l'autoritarisme antilibéral et à la redistribution étatique.
Ainsi Bayrou se dit "plus à gauche" que le PS. Sarkozy se prononce en faveur de la TVA sociale, une mesure complètement stupide, mais que la gauche aurait pu aussi bien endosser. Gogolène, avec son histoire de drapeau et ses poses à la Jeanne d'Arc, ferait une nationaliste de droite assez correcte.
Les gens vont peut-être finir par comprendre que la politique ce n'est qu'un marché aux promesses, et qu'à la différence d'un vrai marché, l'électeur finit le plus souvent par être volé, les promesses n'engageant jamais ceux qui ne les tiennent pas.
____
Dans la liste des posts subversifs que je me promets de faire un jour ou l'autre :
Ainsi Bayrou se dit "plus à gauche" que le PS. Sarkozy se prononce en faveur de la TVA sociale, une mesure complètement stupide, mais que la gauche aurait pu aussi bien endosser. Gogolène, avec son histoire de drapeau et ses poses à la Jeanne d'Arc, ferait une nationaliste de droite assez correcte.
Les gens vont peut-être finir par comprendre que la politique ce n'est qu'un marché aux promesses, et qu'à la différence d'un vrai marché, l'électeur finit le plus souvent par être volé, les promesses n'engageant jamais ceux qui ne les tiennent pas.
____
Dans la liste des posts subversifs que je me promets de faire un jour ou l'autre :
- toute la vérité sur mon patron, ou comment on fait semblant de travailler dans les grandes entreprises (hum, il faudra peut-être que je téléphone à mon avocat avant)
- la tentation suisse, ou pourquoi rester en France alors qu'on peut s'installer en Suisse et y vivre bien mieux qu'en France, même (et surtout) si on n'est pas millionnaire
- l'hygiénisme paternaliste envahit mon entreprise (ni l'intranet ni même les toilettes ne sont épargnés) à cause des crétins de l'INPES.
3.4.07
Interview d'Eric Revel
Coïncidence amusante : le jour même où je parle de lui, Eric Revel est interviewé par Claude Reichman... Ici la première partie, puis la seconde.
Comment ils nous volent...
Economie matin est le seul journal gratuit qui soit à peu près lisible et qui échappe (un peu) à la bien-pensance social-démocrate française - Eric Revel, que j'ai plaisir à lire aussi quand il écrit des livres, y est sans doute pour quelque chose (non, il n'est pas de la famille de Jean-François Revel, qui s'appelait en réalité Ricard, et ne voulait pas passer pour un libéral conservateur alcoolique)...
Or hier matin, en prenant le métro, je vois de loin la couverture d'Economie matin sur la pile offerte au chaland : des photos de politiciens et un titre en grosses lettres : "Comment ils nous volent" ! Jugez, estimée lectrice, estimé lecteur, de mon embarras et de mon étonnement... Ce journal gratuit (et qui donc ne vole pas ses lecteurs) allait-il révéler le Grand Secret de la politique, et tout dire des bandits qui nous gouvernent, leurs ficelles, leurs accointances, leurs turpitudes, leurs mille astuces pour voler le pain des Français ? Cela allait être autrement plus passionnant que les ouvrages de référence sur le sujet : le Code des impôts et le Code de la Sécurité sociale...
Hélas non. C'est en m'approchant que j'ai constaté combien je m'étais fourvoyée, et combien mes espoirs étaient à la mesure de ma vue un peu déficiente ce matin-là. Le titre était en réalité : "Comment ils nous voient" et les photos celles de chefs d'état européens. Néanmoins l'article en question est intéressant, quoique sans surprise. Il s'agit de la façon dont Italiens, Espagnols, Britanniques et Allemands voient la France et les Français. Les mots qui reviennent sont toujours les mêmes : dette, chômage, acquis sociaux, durée du temps de travail, réformes (jamais faites). "Pas assez compétitifs, pas assez souples, pas assez radicaux".
Surtout n'en parlez pas aux actuels candidats, il ne faudrait pas les interrompre dans leur petit ronron médiatico-démagogique...

Hélas non. C'est en m'approchant que j'ai constaté combien je m'étais fourvoyée, et combien mes espoirs étaient à la mesure de ma vue un peu déficiente ce matin-là. Le titre était en réalité : "Comment ils nous voient" et les photos celles de chefs d'état européens. Néanmoins l'article en question est intéressant, quoique sans surprise. Il s'agit de la façon dont Italiens, Espagnols, Britanniques et Allemands voient la France et les Français. Les mots qui reviennent sont toujours les mêmes : dette, chômage, acquis sociaux, durée du temps de travail, réformes (jamais faites). "Pas assez compétitifs, pas assez souples, pas assez radicaux".
Surtout n'en parlez pas aux actuels candidats, il ne faudrait pas les interrompre dans leur petit ronron médiatico-démagogique...
2.4.07
Le saviez-vous ?
- il existe des associations non subventionnées qui opèrent sur un mode complètement libéral (rien à voir donc avec ATTAC). J'ai appris ça chez le psy : Soirée aux AA ! Enfin un article sérieux ! A quand "Assujettis Anonymes" pour ceux qui veulent se désintoxiquer de l'Etat-providence ?
- ce vieux ronchon de Resse prépare rien moins que la Révolte des Quinquadras : Lettre ouverte à Ségolène, à François, à Nicolas. Je lui recommande quand même de ne pas attendre quoi que ce soit des hommes (ou femmes) politiques, si ce n'est des ennuis. Ennuis qui risquent d'ailleurs, pour une fois, de se retourner contre eux, tellement la situation est mauvaise. Comme dirait Claude Reichman : si le prochain élu de la nation savait ce qui l’attend, il s’enfuirait à toutes jambes. Malgré l'illusion politique à la Cocteau qu'ils partagent tous : "ces choses là nous dépassent, feignons d'en être les organisateurs".
1.4.07
Bayrou propose un "revenu maximum acceptable" (RMA)
Une raison de plus de ne pas voter pour lui. L'anguille du marais nage dans la politique politicienne comme un poisson dans l'eau.
_____
Samedi 31 mars 2007, 17h51
Social: Bayrou veut instaurer un revenu maximum
http://fr.news.yahoo.com/070331/202/4bli0.html
PARIS (AP) - Selon un communiqué de campagne diffusé hier, l'entourage de François Bayrou a confirmé qu'il examinait les modalités de mise en oeuvre d'un "revenu maximum acceptable" (RMA). Tout revenu supérieur à une certaine limite serait prélevé sous forme d'ISF. Cette mesure vise à satisfaire plusieurs associations qui réclament une "lutte plus intransigeante contre des inégalités criantes en matière de revenus".
Le revenu maximum pourrait être indexé sur le SMIC et varier en sens inverse de ce dernier, pour provoquer un "effet ciseau" sur l'éventail des salaires et des revenus. Il ne devrait pas être inférieur au plus haut salaire de la fonction publique (ce qui en exempterait d'office tous les fonctionnaires).
François Bayrou, lors de son dernier meeting en Normandie à Passy-sur-d'Aitrellu, a déclaré :
Contactés par notre rédaction, Albert Jacquard, le comité ATTAC de Paris, Sabine Herold et Audrey Tautou ont salué l'initiative du candidat. "Bayrou s'affirme comme le vrai candidat de la vraie rupture" a ajouté Nicolas Lobin, candidat centriste à l'Assemblée des Français de l'étranger. Par la voix de Jean-Louis Borloo, l'équipe de Nicolas Sarkozy a assuré qu'elle préparait une réplique qui serait à la mesure des enjeux : "Bayrou fait de la surenchère dans la démagogie, mais nous allons montrer aux Français que nous ne nous laisserons pas distancer sur ce terrain-là".
_____
Samedi 31 mars 2007, 17h51
Social: Bayrou veut instaurer un revenu maximum
http://fr.news.yahoo.com/070331/202/4bli0.html
PARIS (AP) - Selon un communiqué de campagne diffusé hier, l'entourage de François Bayrou a confirmé qu'il examinait les modalités de mise en oeuvre d'un "revenu maximum acceptable" (RMA). Tout revenu supérieur à une certaine limite serait prélevé sous forme d'ISF. Cette mesure vise à satisfaire plusieurs associations qui réclament une "lutte plus intransigeante contre des inégalités criantes en matière de revenus".
Le revenu maximum pourrait être indexé sur le SMIC et varier en sens inverse de ce dernier, pour provoquer un "effet ciseau" sur l'éventail des salaires et des revenus. Il ne devrait pas être inférieur au plus haut salaire de la fonction publique (ce qui en exempterait d'office tous les fonctionnaires).
François Bayrou, lors de son dernier meeting en Normandie à Passy-sur-d'Aitrellu, a déclaré :
"Aujourd'hui ce sont plus d'un million de personnes qui touchent le RMI. Pour que nous puissions soutenir le plan national contre l'exclusion annoncé dans notre programme, nous devons trouver de nouvelles ressources et les prendre là où elles sont, ce sera l'objet même du RMA. Car ce qui est du superflu pour certains, est réellement nécessaire pour d'autres. Le RMA qui est à l'étude est une mesure d'égalité et de justice sociale conforme à notre objectif de social-économie équitable. C'est une mesure de bon sens, une majorité de Français l'approuve, cela deviendra la clé de voûte de notre futur pacte républicain, modèle de la 'loi du plus juste' que nous préconisons."Interrogé à son tour, Maurice Leroy, orateur national de l'équipe de campagne de François Bayrou, a déclaré ne pas craindre une réaction de fuite des gros salaires ou de nouvelles délocalisations, ni de nouvelles "affaires Johnny" :
"L'éventail des salaires est suffisamment large en France : ceux qui dépasseront le seuil du RMA seront ainsi incités soit à travailler moins et à donc gagner moins au bénéfice de ceux qui n'ont pas d'emploi, soit à s'expatrier dans des pays moins attachés au progrès social républicain que la France. Dans les deux cas, ils libèreront des emplois pour des citoyens moins favorisés qu'eux, au bénéfice du pays tout entier."La gauche, par la voix de François Hollande, a critiqué cette initiative : "c'est une aumône que Bayrou veut faire aux laissés pour compte de la politique ultralibérale de l'actuel gouvernement de droite. Il reprend les bonnes idées de la gauche en les déformant dans un sens libéral qui les rend méconnaissables. Même si l'idée en soi n'est pas mauvaise, rien ne nous garantit que ce revenu maximum ne soit fixé, ou bien trop haut, ce qui ne serait sans effet sur les revenus scandaleux de certains qui s'enrichissent en dormant, ou bien trop bas, ce qui risquerait de défavoriser les fonctionnaires les plus méritants de cette fonction publique française qui fait notre orgueil à juste titre."
Contactés par notre rédaction, Albert Jacquard, le comité ATTAC de Paris, Sabine Herold et Audrey Tautou ont salué l'initiative du candidat. "Bayrou s'affirme comme le vrai candidat de la vraie rupture" a ajouté Nicolas Lobin, candidat centriste à l'Assemblée des Français de l'étranger. Par la voix de Jean-Louis Borloo, l'équipe de Nicolas Sarkozy a assuré qu'elle préparait une réplique qui serait à la mesure des enjeux : "Bayrou fait de la surenchère dans la démagogie, mais nous allons montrer aux Français que nous ne nous laisserons pas distancer sur ce terrain-là".
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